Dans quels cas avoir recours à une greffe de cheveux ?
Les caractéristiques physiques d’une personne jouent un très grand rôle dans l’image que nous avons de celle-ci au premier abord. Qu’il s’agisse du poids, de la taille, des vêtements ou même des cheveux, votre aspect extérieur déterminera l’idée que les autres auront de vous. Cette apologie du physique pousse de plus en plus d’hommes et de femmes de tout âge souffrant de perte de cheveux à désirer une greffe. La greffe de cheveux est une opération de chirurgie esthétique consistant en un prélèvement sur une zone de la tête ne perdant pas de cheveux vers une zone touchée par la chute de cheveux.
Une solution à de nombreux soucis physiques et psychologiques
Comme il est énoncé sur la page https://www.docteurcheveux.fr/dossiers-greffe-de-cheveux/greffe-de-cheveux-lutter-contre-chute-de-cheveux/, la perte de cheveux peut causer de nombreux soucis psychologiques, surtout lorsque celle-ci est soudaine et brutale. Ces chutes ne sont pas le propre des hommes, mais touchent aussi un grand nombre de femmes sur la planète. La première solution sur laquelle ces derniers se ruent est le port des extensions pour les cheveux. Cette solution ne règle malheureusement que de façon temporaire le problème. Pour une solution permanente, la greffe de cheveux est alors à envisager.

La solution aux cas d’alopécie (androgénétique, congénitale, etc.)
Plusieurs raisons peuvent pousser une personne à avoir recours à une greffe capillaire, mais la plus fréquente reste l’alopécie ou chute de cheveux. Les formes d’alopécie nécessitant le plus souvent une intervention chirurgicale sont :
- L’alopécie androgénétique : cette forme d’alopécie porte vulgairement le nom de « calvitie ». Les cheveux tombent progressivement sur une ou plusieurs parties de la tête. Elle est présente chez les personnes les plus sensibles à hormone mâle du nom de testostérone. Selon l’Association Française de Médecine Esthétique et anti-âge, à l’arrivée de la trentaine, environ 33 % d’hommes et 2-5 % de femmes souffriront d’alopécie androgénétique. À la cinquantaine les chiffres montent à 50 % chez les hommes. À 70 ans, plus de 80 % des hommes et 40 % des femmes seront touchés.
- L’alopécie congénitale : elle est due à la présence sur le cuir chevelu de tissus cicatriciels. Son apparition résulte généralement d’une maladie ou d’une infection de peau détruisant totalement le follicule pileux. Cette alopécie est certainement la moins répandue à nos jours. Il n’y a plus aucune possibilité que le cheveu repousse sur la partie de la tête atteinte.
Cependant, toutes les formes d’alopécie ne conduisent pas à une greffe de cheveux. L’alopécie de traction est une forme plus couramment rencontrée chez les personnes de possédant des cheveux de type africain. Ce type de cheveux y est plus enclin, car la racine du cheveu se trouve à seulement 4 millimètres de la peau contrairement à celle des cheveux caucasiens se trouvant à 7 millimètres ou aux cheveux asiatiques ayant des racines à près de 8 millimètres de la peau. Elle peut être traitée simplement en diminuant la pression effectuée sur les cheveux et en adoptant des gestes plus doux et plus légers.
L’alopécie diffuse est une autre forme d’alopécie ne nécessitant que très rarement une greffe. Elle s’étend sur la quasi-totalité des cheveux et est le reflet d’un dérèglement interne. Elle apparait généralement en cas de chimiothérapie, de carence, de chute d’hormones ou d’infections. Dans ce cas précis, trouver la cause de la perte de cheveux et la résoudre est le moyen le plus efficace de retrouver des cheveux garnis. Enfin, la pelade est une forme d’alopécie pouvant être traitée par injections de corticoïdes ou d’autres traitements spécifiques.